• Les calvaires

    Le premier est la Croix des Rogations dressée dans la Rue Haute. Les Rogations, qui appartiennent au culte catholique, sont des prières publiques et des processions faites pour attirer sur les champs la bénédiction divine ; elles se déroulent en principe au mois de mai. Cette tradition vivace autrefois n'a pas entièrement disparu de nos jours. A Bezonvaux, à l'occasion de plusieurs fêtes religieuses, en particulier celle des Rogations, des processions partent de l'église et, chaque année jusqu'à la guerre, les habitants vont en priant de l'église à la Croix de la Rue Haute. Le montant vertical de cette croix a été retrouvé en 2002. L'objet tel qu'il a été remonté en 2003, à 300 mètres au nord de son emplacement initial, est composé d'un montant vertical, vestige de la croix d'origine dégagé des ruines, et d'un montant horizontal qui n'est pas d'époque. Son embase a été réalisée avec des pierres récupérées dans les décombres du village.
    Le second calvaire est la Croix Richier : elle se trouvait au nord du village, à l'intersection du chemin des Rousses et de la route Ornes-Damloup. Elle se dressait encore en 1916, quasiment intacte.
    Le troisième est la Croix du Vignot, implantée au sud-ouest de la localité, à un carrefour de chemins dont l'un mène à Verdun et Douaumont, à proximité de la pièce de vignes appelée Le Vignot (toponyme apparaissant encore sur certaines cartes).

     

     

    Les principales constructions de Bezonvaux jusqu'au debut du XX siècle

    Bezonvaux : la Croix Richier photographiée par un officier de la 21.R.D., sans doute dans le second semestre 1916.